En 20 ans de Facebook, la communication s’est amplifiée par les réseaux sociaux

De février 2004 à février 2024, Facebook, le plus emblématique des réseaux sociaux, avec ses près de 3 milliards de membres, a révolutionné la communication. En 20 ans, savoir utiliser les réseaux est devenu une compétence indispensable du monde moderne. Accélérant les messages, supprimant les distances, générant de l’interaction, enregistrant toutes les données qui leur sont confiés, ils ont radicalement changé les interactions humaines. Révélant l’influence, ils sont devenus des outils de visibilité dans le nouveau monde de l’internet.

Par Alban Jarry 

 

Pour les entreprises et les personnes, comprendre les nouveaux mécanismes de diffusion des messages est impératif car ce n’est plus une bouteille à la mer, seule et dont la probabilité d’arriver à destination est très aléatoire, qu’il faut envoyer, mais des messages structurés dont la visibilité s’amplifie en fonction des communautés qui les relaient.

Dans ce monde de l’interaction, comme Mark Zuckerberg, il faut essayer pour apprendre : « Les gens pensent que l’innovation c’est d’avoir une bonne idée, mais l’innovation consiste en grande partie à agir rapidement et à essayer beaucoup de choses. »

Des mots éphémères s’y partagent et s’y voient, rien n’est plus invisible dans ces réseaux. Après 20 ans, la communication a vécu une véritable révolution et comme Paul Revere, dans sa chevauchée, il faut savoir y trouver les bons relais.

 

Un monde d’influence et de ricochets

Pour communiquer efficacement dans les réseaux sociaux, il faut viser les têtes de nœuds ! Mark Zuckerberg a affirmé : « Les gens influencent les gens. Rien n’influence plus les gens qu’une recommandation d’un ami de confiance. Une référence fiable influence davantage les personnes que le meilleur message diffusé. Une référence fiable est le Saint Graal de la publicité.»

Pour amplifier un message, il faut le placer au bon endroit et lui donner toutes les chances de se diffuser. Les solitaires n’existent plus car les réseaux sont faits de maillons, plus ou moins importants selon les sujets, qu’il faut utiliser. Monde des influenceurs où certains en ont et d’autres non. Un relai efficace est celui qui va amplifier la visibilité. Tant qu’un message continue de vivre c’est qu’il a trouvé les bons messagers et, tel une pierre sur l’eau, il continuera à ricocher.

Pour bâtir une campagne de communication efficace, l’aléatoire ne peut être la solution. Avant de se lancer, il faut choisir son réseau. Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram, les sites ou les blogs, tous ont leurs caractéristiques qu’il faut connaître pour arriver au meilleur résultat. Alors qu’une communication mal diffusée sera invisible, celle qui trouvera la bonne voie atteindra son lectorat. L’amplification des messages dépend d’une bonne connaissance des caractéristiques des outils à disposition.

 

Une vitrine numérique à construire

Pour bâtir une stratégie, il faut oser ! Mark Zuckerberg : « Le plus grand risque est de ne prendre aucun risque… Dans un monde qui évolue très rapidement, la seule stratégie qui échoue est de ne pas prendre de risques. »

Au fil du temps, les pages des réseaux sociaux se transforment en vitrine qu’il faut savoir soigner. Encore aujourd’hui, Bien des entreprises ou des personnes négligent l’image qu’elles projettent. Les frontières entre le virtuel et le réel sont devenues tellement fines que les deux mondes se rejoignent en permanence. L’impact de l’un sur l’autre est devenu de plus en plus important.

En 20 ans, la communication s’est transformée ! Alors qu’elle était réservée à quelques initiés qui maîtrisaient les anciens réseaux d’influence, elle est devenue universelle et accessible à tout le monde. Chacun s’y est retrouvé plongé et pour y surnager doit en maîtriser les codes et se sensibiliser aux menaces. En l’orientant, la bouteille jetée à la mer aura une forte chance d’atteindre le bon port et d’éviter les tempêtes. Une bonne communication passe par l’apprentissage. L’image de marque est devenue un capital à préserver.

 

L’efficacité de la brièveté

Texte, image ou vidéo, tous les supports sont à disposition dans ce monde. Avoir de l’impact passe souvent par la concision. Mark Zuckerberg encore une fois : « Une règle simple pour vraiment changer les choses, c’est de commencer toujours par le plus simple, et non par le plus difficile. Parce que c’est la meilleure manière de progresser rapidement.»

Cependant c’est le réseau rival Twitter qui a su le plus transformer l’art de l’écriture en un art du titre. Face à ces contraintes, l’indexation est le compagnon des mots. En parallèle de ces réseaux ce sont les hashtags qui sont devenus les guides les plus efficaces. Presque aussi vieux que Facebook, ils sont de fidèles compagnons de route.

La brièveté d’une communication ne nuit pas à la diffusion d’un message car c’est le contenu qui prime. Chaque mot doit avoir son importance et par des renvois, il est possible de compléter et de relancer d’autres communications. Chaque élément qui a eu sa propre vie peut espérer continuer à vivre et fait partie d’un tout qui se nourrit des précédentes publications. Dans le temps, la communication s’enrichit autour d’une stratégie plus ou moins complexe. Des fils se tissent et l’histoire globale se construit.

Dans la communication moderne, 20 ans ne sont rien et l’histoire s’est enrichie. Une fois rendu visible, un message n’appartient plus à la personne qui l’a écrit. Il appartient à ceux qui le partagent et qui l’intègrent dans leurs propres vitrines. Mark Zuckerberg a dit qu’«il y a longtemps, la vie privée était gardée. Aujourd’hui, les gens veulent partager, les gens sont plus ouverts. »

En permanence il faut savoir gérer son image car les réseaux historisent tous les contenus. Chaque élément reste éternel.

Ainsi, pour communiquer, il faut apprendre à maîtriser les réseaux sociaux et leurs effets d’amplification. C’est par la pratique et l’apprentissage qu’il devient possible de lever les doutes et limiter les risques. Comme dans beaucoup d’autres domaines, c’est l’expérience et la formation qui vont amener à la maîtrise. 20 ans c’est un peu plus que la majorité. D’autres mondes vont s’ouvrir dans l’avenir mais toujours il restera cette nécessité de l’impact et de la bonne diffusion.

 

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